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Atelier du samedi 19 novembre 2011 de 14 h à 17 h
vendredi 4 novembre 2011
à la à la MDA du 12ème, 181 Avenue Daumesnil 75012 Paris - salle Haute
Nous entamons un débat avec un universitaire (Bernard Friot, de
l’Université de Nanterre) qui a développé une autre notion : LE SALAIRE UNIVERSEL.
Comment fonctionnerait ce « salaire universel » ? : en fait, il ressemble à trois réalité que nous connaissons déjà dans la société actuelle :
la pension de retraite
la sécurité sociale
le droit de vote
Le principe du salaire universel :
Le salaire universel serait, versé à chacun, non pas en fin de carrière, comme pour les pensions de retraites, mais au début !
Chacun percevrait ce salaire, dès l’âge de 18 ans, selon ses qualifications. Le salaire de départ serait de 1600 euros (et, tout au long de la vie, ce salaire évoluerait, bien sûr, selon les formations ou expériences
acquises). Cela serait un salaire inconditionnel auquel toute personne aurait droit, qu’elle ait un emploi ou non.
A l’image du droit de vote, le salaire à vie serait un attribut personnel irréversible. En aucun cas, il n’y aurait injonction de travailler, de même que le droit de vote ne suppose pas que l’on vote automatiquement. Le droit de vote reconnaît une capacité à participer à la vie politique mais ne la mesure pas et ne mesure surtout pas son produit. Eh bien, le salaire universel fonctionnerait exactement de la même manière. On vote si l’on veut. On est libre d’utiliser ou pas cette capacité qui nous est reconnue. De
la même façon, avec le salaire universel, on serait libre ou pas d’utiliser nos compétences dans le cadre d’un emploi.
Le salaire universel serait perçu et distribué à l’image de ce qui se passe pour la sécurité sociale. Les personnes seraient payées par des caisses collectant une « cotisation salariale » sur le modèle de la cotisation sociale. Les salaires ne seraient plus versés par l’employeur, mais par des caisses et chaque employeur serait tenu de cotiser à ces caisses.
Qu’est-ce que le « salaire universel » pourrait changer dans nos vies ?